Éducation : sur le terrain, le temps de la reprise (et d’un premier bilan)

En quelques jours, au milieu du mois de mars, un service public essentiel pour la vie de la Nation, dans lequel plus d’un million de fonctionnaires travaillent, a dû brutalement modifier ses modes d’organisation : pour assurer la transmission des savoirs et assurer la continuité pédagogique, pour continuer à accueillir les enfants des familles dont les parents étaient en « première ligne » dans la lutte contre le virus, les responsables des écoles, collèges et lycées ont dû mobiliser leurs équipes et imaginer des solutions totalement inédites.

S’il en était besoin, la crise sanitaire que nous avons connu et que nous connaissons encore a révélé le lien précieux entre l’élève et le professeur.

C’est pourquoi, François de Rugy a plaidé dès la fin du confinement pour la réouverture des établissements la plus rapide possible, dans le strict respect des règles sanitaires imposées à tous.

Après avoir pris contact avec les écoles élémentaires de la circonscription et échangé avec les services de l’éducation nationale à Nantes, le député a tenu à rencontrer des responsables de collèges.

« Je salue la réactivité des équipes du collège Stendhal et du collège Victor Hugo à Nantes, qui ont garanti une préparation à la fois administrative et pédagogique, tout en assurant la mise en place d’un ensemble de moyens concrets pour une reprise sereine. »

En visitant ces collèges Nantais, il a également pu mesurer les mesures innovantes mises en places pendant le confinement par les équipes éducatives et administratives afin de permettre la poursuite du partage de contenu pédagogique en ces temps exceptionnels.

Les équipes du collège Stendhal et du collège Victor Hugo ont échangé avec François de Rugy sur le port du masque, tout à fait respecté par l’ensemble des élèves dès l’arrivée dans l’enceinte l’établissement, sur le respect des gestes barrières chez les plus jeunes, sur leurs nouvelles situations de travail.

« Une crise, c’est l’occasion de se préparer à d’autres crises, mais aussi et surtout de réinventer des modes de fonctionnement que l’on croyait immuables. Parfois même de perpétuer des solutions imaginées dans l’urgence et dont on a constaté l’efficacité. Les acteurs que j’ai rencontrés ont démontré une immense capacité d’adaptation face à une situation aussi brutale qu’inattendue. D’une certaine manière, j’ai le sentiment que pendant cette crise, très éprouvante pour les personnels comme pour les familles, l’École dans son ensemble n’a pas seulement souffert : elle a aussi appris. »